Un jour Jôshû dit: « Devant la statue de Bouddha, pas même d’encens, rien que l’odeur de la bouse ».
Attendait-il que le ciel tombe sur la terre?
Un jour Jôshû dit: « Devant la statue de Bouddha, pas même d’encens, rien que l’odeur de la bouse ».
Attendait-il que le ciel tombe sur la terre?
Le Pêcheur calme,
Dans la clameur de la mer,
L’afflux fantaque des flots,
Jette l’appât du quai sûr.
Un très haut responsable militaire et politique vient de déclarer qu’il faisait la guerre à des, je cite, « dead men walking ».
Hollywoodisation de la mort ?
Halloweenisation de la guerre ?
Il y a de cela…
Et autre chose encore, me semble-t-il…
Une sorte de mépris total, absolu, viscéral, et même métaphysique, pour l’ennemi.
Très mauvais signe.
La Terre, arche en feu, sombre…
Sur le Titanic, on dansait.
Aujourd’hui, on ne danse plus,
On fait, ici et là, la guerre.
Sang éclaboussant,
Esthétique de l’insoutenable,
Rhétoriques retorses, outrées, vulgaires,
Mots évidés, images corrompues.
… car trop c’est trop…
« En tout être où il y a de intelligence, il y a aussi libre arbitre. Le libre arbitre se trouve chez l’ange, et d’une manière plus excellente que chez l’homme, comme il en est pour l’intelligence. »
Thomas d’Aquin. Somme Théologique, I, q. 59 a.3
Les vagues vivent leur vie,
Vient et se souvient le vent,
La lune le lie,
L’écume l’attend.
La nuit sera brève.
Le jour se lève.
Son corps tourne,
et pourtant ne monte pas.
De l’esprit du derviche,
Vole, perce, seule, la fine pointe.
L’ermite est en peine,
Ayant perdu le zen.
Quelques gouttes de pluie,
Larmes immobiles, ont lui.
Ou, comment l’esprit vient aux chevaux…
La fin de la Terre,
Le commencement de la Mer,
Elles font la paire.