
Lumière synaptique

Les métamorphoses d’Hermione (appelée aussi Harmonie) renvoient à celles, symétriques, et complémentaires, de Cadmos, dans la fureur orgiastique des Bacchanales.
La couleur du vin
Et de la peau,
Le son de la thiase et les cris,
La forme et la voix de Dionysos…
Un jour Jôshû dit: « Devant la statue de Bouddha, pas même d’encens, rien que l’odeur de la bouse ».
Attendait-il que le ciel tombe sur la terre?
Le Pêcheur calme,
Dans la clameur de la mer,
L’afflux fantaque des flots,
Jette l’appât du quai sûr.
Les vagues vivent leur vie,
Vient et se souvient le vent,
La lune le lie,
L’écume l’attend.
L’ermite est en peine,
Ayant perdu le zen.
Quelques gouttes de pluie,
Larmes immobiles, ont lui.
Le feu s’est éteint.
Nulle fumée ne s’élève.
Il n’y a plus que de l’un.
Il n’y a plus de deux.
La lumière n’est qu’un voile.
Derrière elle, et sans lui, tu ne perdras pas la vue.
Ni la force de tes rames.
Un puits vide résonne.
Plein, il se tait.
L’océan, quant à lui, luit.
Jamais en silence.
Le corbeau noir s’est envolé. Voilà l’heure du papillon blanc.
Il est un rien pur. Nul ne le voit, ni ne le conçoit. Plus on cherche, moins on sait.
(‘Gott ist ein lauter Nichts, Ihn rührt kein Nun noch hier’.’)
La solitude aide. On y garde de la distance. On est partout comme si le désert bruissait non loin.
A-t-on vu un ange se servir d’un fusil?
Ceux qui font la guerre ont l’intelligence obtuse.
Pourquoi ce vêtement miroitant?
C’est une défroque de comédien.